Mondialpepie

Aujourd’hui c’est la journée de l’Europe. Cela serait presque passé inaperçu et pourtant… L’inquiétude monte face au probable taux d’abstention aux prochaines élections européennes. Seulement, à moins d’un mois des élections, c’est tout juste si l’on entend parler des listes françaises… (Je ne parle donc même pas des autres pays européens…)

Seulement aujourd’hui, nos charmants politiques s’interrogent sur l’attitude du citoyen lambda face à L’UE. Pourquoi un tel désintérêt ?

Dans les médias l’image retransmise des actions de l’Europe se limite trop souvent à celle d’une institution bureaucratique qui instaure des quotas de pêches ou distribue des subventions. Réfléchissez un peu… Depuis la fin de la présidence française de l’Union européenne (l’Europe existe bien lorsqu’elle est franco-française !) quand l’Europe a-elle fait la une des médias ? A l’occasion de la crise financière ? C’est juste… et pour mettre en avant une fois encore le manque de coordination des Etats européens. Ceux-là même qui nous rappellent aujourd’hui, que tout de même, l’échelle européenne est la plus efficace pour sortir de la crise.

Il ya tant de questions à se poser sur l’Europe ! L’Europe évolue en permanence et les débats ne se limitent pas aux échos lointains que l’on veut bien nous donner ! Connait-on mieux nos voisins européens grâce aux journaux télévisés ? Ou en est réellement l’industrie européenne ? Comment l’Europe est-elle perçue à l’international ?

Une note positive tout de même… Heureusement internet existe…

Pour une information intéressante voir notamment…

http://www.touteleurope.fr/

http://www.robert-schuman.org/ (Inscrivez-vous à la newsletter !)

Une tornade, c’est entendu, mais médiatique celle-là. Car la crise est là, elle s’installe et emporte tout sur son passage : Où sont passés les fonds souverains qui avaient remporté la partie l’été dernier ? Et l’environnement ? Harry Potter Le Grand est-il venu régler le problème pendant que j’avais le dos tourné ? Et la crise au Darfour , le terrorisme ? Oublié aussi, emporté, balayé… Comme l’échos dans la montagne, la crise se répercute à l’infini sur le papier comme sur la toile. Et bref, comme tout le monde, je viens d’apporter ma pierre à l’édifice…

Qui ne connaît pas iTunes, le logiciel-sésame de la musique en ligne !...Le logiciel phare d’Apple fourre-tout multi-adaptable va désormais bien au-delà du simple agrément musical. Fnac à lui tout seul, il intègre aussi des outils bien utiles. Je peux ainsi écouter régulièrement, et gratuitement – ce qui n’est pas négligeable – des podcasts de langue et pour moi qui apprends le chinois, c’est bien utile.

Cette année, La France et la Chine fêtent les 45 ans de l’établissement de leurs relations diplomatiques. Or, depuis quelque temps, la situation est très tendu et c’est la question du Tibet qui fâche. La rencontre du président Sarkozy avec le Dalaï-Lama, qui a tant fait débat, entraîne un gel des relations au niveau bilatéral d’abord et au niveau Européen ensuite, avec l’annulation du Sommet prévu. La situation semble s’éclaircir peu à peu, mais la France est toujours boudée par Pékin : Wen Jiabao ne ferra pas escale en France lors de sa prochaine tournée en Europe.
Parmi les pays européens, la France est donc actuellement dans la ligne de mire de Pékin. Pourtant ce n’est pas le seul État européen à avoir fait une telle démarche. L’Allemagne avait fait un choix similaire : En septembre 2008, la chancelière Angela Merkel avait, elle-même, rencontré le chef spirituel des Tibétains et le résultat avait été exactement le même. Cette crise était donc prévisible. Par la suite, le Dalaï-Lama était revenu en Allemagne, peu après les émeutes de l’année dernière, mais ni la chancelière, ni le ministre des affaires étrangères n’avait eu le temps de le rencontrer... Le ministre de la coopération n’avait pas suivi son gouvernement et une rencontre avait eu lieu. Résultat : condamnation de la Chine et mécontentement du gouvernement. Une diplomatie discrète est alors jugée plus appropriée.
Il ne faut pas s’attendre un repli du gouvernement chinois. Voilà donc probablement, sur fond de crise économique et de contrats commerciaux, la ligne que va suivre la relation sino-française, même si la situation heurte nos consciences…
Malgré cela, Pékin a très mal joué, car la voix forte et le ton imposé ne fait que renforcer l’opposition et de l’opinion et en France particulièrement le ton se radicalise. Un point que la Chine veut ignorer ; mais au-delà de la question même du Tibet, les divergences dormantes avec Pékin des droits de l’homme à la concurrence laisse, petit à petit, des traces inquiétantes dans l’opinion publique. Le problème c’est qu’une image ternie est difficile à restaurer et le mouvement ne suivra peut être pas les discours diplomatiques.

A Berton.

Mondialpépie fait son nid...